Depuis le 12 février, Dominique Guitton a repris le bar PMU l’abbatiale, avec le soutien de sa sœur, Amélie Guitton. Une reconversion professionnelle totale pour eux, âgés respectivement de 35 et 33 ans et prêts à relever le défi.
Natif de Nantes, Philibertin depuis huit ans, Dominique était jusqu’à présent un intérimaire « multitâches » : chauffeur livreur, employé agroalimentaire et dans le bâtiment. Il a pris néanmoins le temps de la réflexion avant de reprendre ce commerce de proximité et en devenir le propriétaire.
Je connaissais bien Christian Morin, l’ancien patron, qui m’a dit qu’il mettait son établissement en vente. Pendant de longs mois, l’idée a germé et je me suis imaginé régulièrement dans ce commerce.
Il voit beaucoup de potentiels
Bingo ! Sa décision est prise. Celui qui se définit comme « un amoureux de cette commune » voit beaucoup de potentiels dans cet établissement, de par son positionnement géographique notamment. Dominique Guitton a franchi les obstacles du parcours du combattant pour devenir propriétaire d’un bar PMU. Il a passé de nombreuses formations (permis d’exploitation pour les licences, hygiène, Française des jeux, PMU…) et effectué de nombreuses démarches administratives, alors qu’il est novice dans le domaine.
Près d’un mois après être devenu son propre patron, Dominique Guitton se dit très « heureux ». Il a réussi à conserver la clientèle des habitués et voit de nouvelles têtes apparaître, plus diversifiées. Amélie, sa petite sœur, jusqu’à présent maman au foyer avec trois enfants, est venue l’épauler à mi-temps, car l’établissement est désormais ouvert sept jours sur sept.
De la restauration en projet
Dans un avenir proche, Dominique Guitton souhaite optimiser les espaces à sa disposition : installer un baby-foot et un jeu de fléchettes dans l’arrière-salle, diffuser des matchs de football. Une activité de restauration est aussi en projet.
En relation avec la mairie, les autres administrations et commerces, le nouveau « boss » imagine également des rendez-vous mensuels de l’emploi. Tout un programme ! Mais avec une envie : « Créer du lien social et faire vivre Saint-Philbert. »